Un sociologue du CNRS analyse le libre

Didier Demazière, Centre de sociologie des organisations, Paris

Didier Demazière, CSO, Paris (photo diffusée avec autorisation)

Le numéro de juin du journal du CNRS fait état d’une étude du sociologue du travail Didier Demazière, Directeur de Recherche du Centre National de la Recherche Scientifique au Centre de Sociologie des Organisations, à Paris, qui a suivi durant quatre années la communauté qui développe le système de publication pour Internet Spip. Il s’agissait de comprendre comment des logiciels libres développés par des communautés fort différentes des entreprises parviennent à produire des logiciels concurrentiels.

Orientations idéologiques, aspirations techniques ou esthétiques, niche économique sont autant de raisons qui motivent les contributeurs autour d’un projet commun.

L’engagement volontaire et bénévole, la diversité des tâches, des compétences et des motivations, l’éloignement restent compatibles, contrairement à une image simplificatrice,  avec une certaine organisation hiérarchique et une coordination, un contrôle centralisé.  Didier Demazière note aussi que pour se maintenir dans la durée, les communautés  pratiquent une socialisation effective qui ne passe pas forcément par des rencontres réelles.

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